Les différentes manières de faire de la LMNP et leurs avantages respectifs

La location meublée séduit de plus en plus avec les mutations dans les modes de vie et de logement actuels. Ce sont surtout les étudiants, les jeunes cadres en mobilité ainsi que les touristes qui sont les plus nombreux à rechercher des logements meublés et équipés. Les personnes âgées aussi font partie des demandeurs de logements meublés adaptés à leur situation : elles se tournent notamment vers les résidences seniors avec services et les EHPAD.

Si vous souhaitez investir votre argent dans l’immobilier locatif meublé en LMNP, vous disposez alors de multiples solutions : la location longue durée ou saisonnière, la location pour habitation principale ou secondaire, la location classique ou gérée par un tiers, ou encore la colocation et la sous-location.

 

La location longue durée ou la location saisonnière

Avec la location longue terme, vous pouvez tabler sur des loyers réguliers dans la durée. Les rendements sont généralement moins significatifs que dans le cas de la location saisonnière, mais les vacances locatives sont inexistantes, ce qui vous met à l’abri des carences en loyers et des désagréments relatifs à la recherche de nouveaux locataires.

La location saisonnière, en revanche, permet de disposer du bien à tout moment. Par exemple, pour accueillir les locataires de votre choix (membres de la famille) pendant une durée limitée. Les rendements sont aussi plus intéressants, en particulier pour les locations dans le cadre d’activités touristiques. Dans ce cas, afin que le logement soit attractif, il vaut mieux songer à proposer des prestations para-hôtelières.

Les locations meublées de courte durée sont celles de type Airbnb, les gîtes ruraux, les maisons d’hôte, les locations villages de vacances ou encore les habitations légères telles que les mobil-homes.

 

La location classique ou la prise en main par des tiers

Vous pouvez opter pour la mise en location de votre propre bien, que vous gérez vous-même. Vous percevez alors pleinement les loyers ; vous définissez quelle est la part pour les réserves et les provisions pour gros entretiens, etc. À noter toutefois, comme inconvénient, la nécessité de consacrer du temps pour les suivis et la gestion locative dans son ensemble.

Si vous optez pour les résidences gérées, en revanche, vous êtes délesté de toutes ces contraintes. Cependant, le montant des revenus locatifs est déterminé par le gestionnaire – il sera déduit de ses commissions en contrepartie de ses services. Toujours est-il que vous avez la garantie de percevoir les loyers indépendamment des taux de remplissage et d’occupation. Ces résidences gérées sont les résidences avec services (seniors, étudiantes, de tourisme et d’affaires), de même que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

 

La colocation et la sous-location

Dans le cas de la colocation, les colocataires sont titulaires d’un bail qui est lié au propriétaire loueur. Il se révèle intéressant pour amortir les risques liés à la vacance locative. En cas de départ de l’un des colocataires, le logement continue à générer des loyers. Attention toutefois, car les colocataires restants ne sont pas tenus de payer la part de loyer de celui qui a résilié son bail. Les loyers sont également plus conséquents dans le cadre de la colocation.

Dans le cas de la sous-location, les sous-locataires s’acquittent de leurs loyers auprès du locataire principal (et non du propriétaire loueur). C’est donc avec celui-ci qu’il signe le bail. L’accord écrit du propriétaire loueur est requis. En ce qui concerne les loyers, qui sont évalués au mètre carré de surface habitable, ceux-ci ne peuvent dépasser les loyers que le locataire principal s’acquitte auprès du propriétaire loueur. Si ces conditions ne sont pas réunies, la loi considère que vous réalisez de la sous-location illégale et que vous êtes, par conséquent, en infraction.

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